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samedi 4 mai 2013

La loi permet aux israéliens de se defendre...quand il est trop tard

Cette semaine un juif israélien , Evyatar Borovsky a été assassiné par un terroriste palestiniens recemment relaché de prison. Or Borosky avait un pistolet et le palestinien un couteau. Pourquoi Borovsky ne s'est il pas servi de son arme ?

Méir Ben-Hayoun nous l'explique sur son site jerusalem24 (lisez le ici ! ) , extraits :

Quand on renouvelle le permis de port d’arme, les instructeurs de tir expliquent la chose suivante: « Si vous ouvrez le feu sur un éventuel agresseur armé d’un couteau ou autre, quelles que soient les circonstances, même en légitime défense, on vous ouvrira un casier judiciaire.

Ensuite, devant le juge, le parquet n’aura pas à charge de prouver votre culpabilité. Ce sera à vous de prouver que vous n’aviez pas d’autre choix que de tirer pour rester en vie.

Or, quand on reste en vie, comment peut-on prouver au-delà de tout soupçon qu’on était en danger de mort clair, net et immédiat et qu’ouvrir le feu n’était que le dernier ressort possible ?

On pourra toujours objecter au défenseur ; « pourquoi n’avez-vous pas pris la fuite ? » Ou bien : « Votre agresseur était trop loin pour pouvoir vous tuer sans que vous ne preniez d’autres mesures que d’ouvrir le feu ? »

Par conséquent, en Israël, il n’est point facile de prouver que de tuer un assaillant est la seule solution raisonnable pour rester en vie, même dans un cas classique de légitime défense.


....


Quand un résident arabe sur un tracteur s’est mis à écraser des passants à Jérusalem, il y a cinq ans de cela, un policier est intervenu en premier. Il n’a pas voulu dégainer son arme et tuer l’assassin arabe. Il a tenté de stopper l’assassin en montant sur le tracteur, opération dangereuse en soi et en administrant des claques à l’assassin arabe.

Entre temps, l’assassin arabe a eu le loisir de se ressaisir et de poursuivre son massacre en écrasant avec la pelle du tracteur une jeune femme dans sa voiture. Celui qui est intervenu pour stopper le massacre et a tué l’assassin arabe avec son pistolet était un jeune militaire en civil qui a pris le risque d’être écroué.

Le policier de son côté, tenu par les consignes sévères, avait peur des mesures qui pouvaient être prises contre lui s’il avait usé de son arme.

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