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mardi 30 avril 2013

Rabbins: le judaïsme c'est l'amour des non-juifs

Arutz 7

Des Rabbins clarifient la position du judaïsme sur les non-Juifs et le rôle des femmes dans le cadre de la controverse des mezouza de l'armée israélienne.
Par Maayana Miskin le  24/04/2013

Les religieux-sionistes de l'organisation rabbinique  Beit Hillel ont publié une déclaration précisant la position de la religion juive  sur les non-Juifs et sur ​​le rôle des femmes dans la vie juive dans les suites d'une controverse qui a éclaté sur un article écrit par le rabbinat de l'armée israélienne au sujet des mezouza.

...
Le groupe a poursuivi: «Nous croyons que de nos jours, il n'y a pas de place pour la discrimination entre Juifs et non-Juifs en matière civile. " 

Ils affirment que c'est l'approche juive telle qu'elle avait été exprimée par le Grand Rabbin Kook, le premier Grand Rabbin ashkenaze en Palestine, citant le rabbin Kook qui a écrit que le fait de voir comme laid tout ce qui est en dehors du monde juif, est une "cause la destruction» et que «c'est uniquement dans une âme riche d'amour pour la création et pour l'humanité que peut apparaître l'amour de la nation ..."

«L'idée que le judaïsme voit les non-juifs comme automatiquement inférieurs, est l'un des grands maux de notre génération", a déploré Beit Hillel.
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En outre, Beit Hillel a répondu à la déclaration du rabbinat de Tsahal qu'il est préférable pour une mezouza d'être apposée par un homme plutôt que par une femme.
"Nous pensons qu'il n'y a rien dans la loi juive qui empêche les femmes d'apposer une mezouza tout comme les hommes, comme c'est la coutume dans de nombreux endroits", a déclaré le groupe.

Victoire : L’ONU fait marche arrière et condamne Richard Falk

UN Watch

Victoire : L’ONU fait marche arrière et condamne Richard Falk


Les défenseurs de Falk se déchaînent: « UN Watch a fabriqué la preuve, et devrait prendre garde »

Bonnes nouvelles : grâce à un tollé déclenché par UN Watch, le Secrétaire général Ban Ki-moon - après avoir initialement refusé d'agir - a finalement consenti à la demande de UN Watch et condamné l’expert onusien sur la Palestine Richard Falk pour avoir justifié l’attentat terroriste à Boston comme une forme de « résistance » contre les péchés de l'Amérique et d'Israël. En conséquence de cela, UN Watch est désormais sous attaque.

Voici comment tout cela s’est produit.

La semaine dernière : Richard Falk - que UN Watch a fait expulser du groupe Human Rights Watch en décembre, mais qui reste encore en service au Conseil des droits de l’homme de l'ONU - a publié un article rejetant la faute des attentats de Boston sur le « projet américain de domination mondiale ».

Pire encore, Falk écrit que « [tant] que Tel Aviv aura le soutient de l'establishment politique américain, ceux qui veulent la paix et la justice dans le monde ne devraient pas rester 
tranquilles ».

Voici un rapporteur spécial de l'ONU qui dit aux victimes de Boston qu'ils ont eu ce qu'ils méritaient et que l'Amérique et Israël sont à blâmer. Et pourtant, l’ONU a gardé le silence. Le Conseil des droits de l'homme est demeuré muet. Son Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Mme Navi Pillay, était silencieuse. Les collègues universitaires de Falk se taisaient. Le monde est resté coi.

Lundi : UN Watch a rompu le silence. Dans une lettre détaillée adressée au chef de l'ONU Ban Ki-moon et à l'Ambassadrice américaine Susan Rice, l’Organisation a exposé les remarques ignobles de Falk, identifié ses messages ignominieux et exigé une réaction.

UN Watch a fait parvenir l'histoire à des milliers de journalistes dans le monde entier, lancé une avalanche de communiqués de presse, de déclarations, billets de blog et présenté les faits sur Twitter, Facebook et YouTube.

Ceci fut la réponse immédiate du porte-parole de Ban Ki-moon : « Le Secrétaire-général ne l’a pas nommé et n'est pas responsable de ses opinions ». L'ONU refusait d'agir. Personne ne voulait assumer la responsabilité.

Mardi : UN Watch a intensifié la campagne en dénonçant le silence de M. Ban, en soulignant que le chef de l'ONU avait condamné un quidam aux États-Unis qui avait insulté l'islam, mais refusait de faire la même chose lorsqu’une figure majeure de sa propre organisation insultait l’Amérique.

Des journalistes à l'ONU, dont en chef de file, le reporter de Fox News Jonathan Wachtel, ont pressé le Secrétaire-général de faire une observation. Encore une fois, le porte-parole de Ban Ki-moon a refusé en soutenant que : « Richard Falk parle indépendamment ... il est libre de dire ce qu'il veut dire ». L'ONU se braquait.

La campagne de UN Watch commençait toutefois à porter ses fruits. Des articles furent publiés dans des journaux juifs et des blogs à travers le monde entier, dans le National Post canadien et dans l’agence de presse italienne ANSA. L’affaire fit l’objet d’articles et de débats télévisés à Fox News, et le Wall Street Journal publia une chronique intitulée « What the Falk ? » [jeu de mots avec l'expression vulgaire "What the fuck?" - "qu'est ce qu'il y a ? "]

À 15h00, la mission américaine à l’ONU a condamné publiquement les remarques « provocatrices et offensantes » de Falk et l '« absurdité » de son poste d’expert des droits de l'homme à l'ONU.   « Quelqu'un qui crache pareil vitriol n'a pas sa place à l'ONU » a déclaré Mme Rice dans un message Twitter rapidement adopté par l'ancienne ministre des Affaires étrangères espagnole, Ana Palacio. L'histoire se propagea davantage, notamment dans le premier site de nouvelles Politico, le Nederlands Dagblad, l'Agence de presse du  Koweït, et bien d'autres.

Mercredi : Face à la pression croissante, l'ONU a finalement fait marche arrière. A 12h07, prenant la parole à la conférence de presse quotidienne, le porte-parole de Ban Ki-moon a annoncé : « Le Secrétaire général rejette les propos de M. Falk [qui] ''portent atteinte à la crédibilité et au travail'' des Nations unies ».

   • L'histoire a maintenant pris des proportions virales avec des titres mondiaux de l'Associated Press et de Reuters : « Le chef de l'ONU gronde un envoyé pour avoir insinué que la politique américaine a provoqué l’attentat de Boston ».

   • La mission britannique a fustigé les « remarques antisémites » de Falk, en soulignant que c'était la troisième fois qu’elle se voyait obligée de le condamner.

   • Le ministre canadien des Affaires étrangères John Baird a dénoncé « des propos antisémites mesquins » et appelé à son expulsion de l’ONU. « Les Nations unies devraient avoir honte d’être associées à un tel individu » a-t-il encore ajouté.

Les défenseurs de Falk, furieux contre UN Watch, ont commencé à se rallier et à se déchaîner contre l’Organisation dans de longs manifestes. « UN Watch fabrique la preuve incriminante », clame un titre sur Mondoweiss, l’un des principaux sites anti-Israël. « UN Watch ferait bien de prendre garde », prévient le titre d'un éditorial de Jeremy Hammond, l'éditeur de l'article de Falk.

Pourquoi sont-ils si furieux ?

Parce que c'est grâce à la pression de UN Watch,  que leur héro, le détracteur le plus vicieux de l’Amérique, d’Israël et de la société démocratique occidentale a été mis au jour, dénoncé et couvert de honte par des dirigeants mondiaux, y compris par le chef de l'Organisation des Nations unies lui-même. Ce n'est que justice.

Traduit par David Ouellette, Cerji.ca

dimanche 28 avril 2013

Evitant la Syrie, la Turquie, l'Irak et la Jordanie commercent par les routes d'Israël


Le Point.fr - Publié le - Modifié le par Danièle Kriegel . Extrait :

Depuis le début de la guerre en Syrie, la Jordanie, la Turquie et même l'Irak utilisent les routes du nord d'Israël comme "corridor commercial".

Les véhicules entrent par le poste-frontière jordano-israélien Sheikh Hussein, dans le nord du pays, où ils subissent des contrôles de sécurité. Une fois passés, ils roulent par convoi de dix camions en direction du port de Haïfa, situé à 80 kilomètres. Quant aux exportations turques à destination de la Jordanie et de l'Irak, elles arrivent par camions transportés en ferry jusqu'à Haïfa. Une fois débarqués, les véhicules se rendent en Jordanie via ce même terminal frontalier de Sheikh Hussein.
En 2012, avec l'octroi d'un nouveau permis autorisant les camions jordaniens à rouler sur les routes israéliennes, le nombre des passages a été doublé, passant de 3 500 par an à 6 400. Depuis le début de l'année, les autorités douanières israéliennes en ont enregistré quelque 2 600, dans les deux sens.

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Aucune trace d'un passage en Israël sur les camions jordaniens et turcs et pas de tampon israélien sur les passeports des chauffeurs. Car pour tous ceux qui sont impliqués, c'est une évidence : "Cette économie fonctionne, car elle est souterraine et exempte de tout aspect politique."

Notez l'hypocrysie : pas de tampon sur les passeports, pas de traces du passage sur le sol israéien.
Officielement l'Irak est en guerre avec Israël.
Encore un exemple du fait qu'Israël cherche à vivre en paix avec ses voisins.

samedi 27 avril 2013

Israël sécurisera les Mosquées et Monastères : 15 millions de shekels sont prévus pour la vidéo surveillance

C'est Arutz 7 qui donne cette info. Vous avez dit discrimination, apartheid?

TRADUCTION/

Les Mosquées obtiendront des millions pour la sécurité, pas les Synagogues
Des Mosquées et des Monastères seront dotées de millions de shekels pour leur sécurité; pour empêcher le vandalisme du groupe "Tag Ma-hir" (étiquette de prix). Rien n'est prévu pour les victimes juives de vandalisme.
Par Maayana Miskin
Publication: 23/04/2013, 16:09
Vandalisme - Grafitti Tag Mahir
Avec une faute d'orthographe grossière...manque la lettre "i"
Photo Flash 90

 Le ministère de l'Intérieur investira, selon la radio militaire Galei Tzahal, environ 15 millions de shekels (3.2 millions d'euros), pour proteger du vandalisme des mosquées et des monastères. Actuellement, il n'existe aucun plan visant à fournir une protection similaire aux lieux saints juifs .
Le ministre Gidon Saar aurait approuvé le financement pour améliorer la sécurité, entre autres par des caméras de sécurité, des dizaines de lieux de culte musulmans et chrétiens.

Parmi les bâtiments qui seront protégés figurent plusieurs qui ont été vandalisées dans le passé et d'autres qui n'ont jamais été vandalisés, mais qui sont considérés comme à risque en raison de leur emplacement. Ces derniers mois, plusieurs mosquées et monastères ont été dégradés par des graffitis ou d'une autre manière. Les dégradations sont généralement attribués à des nationalistes juifs, bien que trés peu des vandales ont été identifiés.

Le reflexe d'accuser les nationalistes juifs est parfois erronné: dans un cas, l'incendie de 6 véhicules attribué aux nationalistes du "Tag Mahir" a été commis par des Arabes comme l'avait démontrée l'enquête .

Sagi Keisler du Conseil Général de la région de Binyamin et de Samarie (Shomron) a demandé mardi si le ministre Saar prévoyait de proteger de manière similaire les lieux de culte juifs. Il a rappelé le récent vandalisme dans Mizpe Yericho , où un rouleau de la Torah avait été profané, comme preuve que les sites juifs sont ciblés eux aussi. Ces dernières années, des synagogues ont été la cible d'attaques à type d'incendies criminels à Jérusalem , Ramleh et ailleurs.

Keisler a également suggéré de mettre en place des caméras de sécurité aux carrefours pour empêcher les attaques par jet de rochers sur les automobilistes, et dans les exploitations agricoles pour aider à combattre le phénomène des vols et le vandalisme ciblant les agriculteurs juifs.

Il a demandé : «Si le ministre de l'Intérieur a réussi à obtenir une somme de 15 millions de shekels d'argent des contribuables provenant des habitants d'Israël, et des résidents juifs de Judée et de Samarie, afin de prendre soin de la propriété arabe, ne méritons-nous pas un investissement similaire dans la protection de notre corps et biens? ".

Le Qatar se veut le centre du rénouveau musulman

Libération publie une analyse des motivations et objectifs du Qatar quant à l'Islam en France (article payant, une vérsion libre se trouve sur Atlasinfo), le chercheur rappelle qu'au Qatar les fonds privés se confondent avec les fonds publiques.
Extrait :


Islam de France: le Qatar "aimerait exercer une espèce de magistère moral»

Samedi 27 Avril 2013 modifié le Samedi 27 Avril 2013 - 12:02

Haoues Seniguer, chercheur au groupe de recherches et d’études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient et enseignant à l’Institut d’études politiques de Lyon, décrypte la stratégie qatarie:

Pourquoi le Qatar s’intéresse-t-il à l’islam de France ?

D’abord parce que c’est le pays européen qui compte le plus grand nombre de musulmans. Même si ce n’est pas sa porte d’entrée principale en France, cela peut aisément justifier de la part du Qatar un véritable attrait, lequel est loin d’être une pure vue de l’esprit. Mais il faut être extrêmement précis. D’une part, l’émirat s’intéresse à l’islam de façon générale, et, d’autre part, à l’islamisme en particulier, là où ses germes peuvent prendre.

Quelle est la spécificité de l’islam défendu par le Qatar ?

L’approche de l’islam développée par la ligne majoritaire ou officielle de l’appareil dirigeant qatari s’inscrit rigoureusement dans l’idéologie des Frères musulmans. Cette approche normative de l’islam consiste essentiellement en un prosélytisme beaucoup plus actif que d’autres formes d’islam, plus soft ou moins ostentatoires.

Cet islam est très conservateur au plan des mœurs ; il consiste en une extériorisation, assumée et entretenue, de l’appartenance identitaire des musulmans, quelle que soit leur nationalité ; il se manifeste par l’encouragement absolu du port du foulard pour les femmes, de la barbe pour les hommes, de la fréquentation assidue des lieux de culte, ainsi que de l’investissement communautaire permanent, aux fins de renforcer et d’étendre la visibilité de la religion dans l’espace public.

Cet islam milite en faveur de l’intégration des musulmans dans les différentes strates du champ social, pour faire progresser l’étendard de la religion musulmane et pour que ses fidèles soient capables de redorer son blason, en contribuant ainsi activement à lui faire une place plus importante dans des sociétés occidentales sécularisées et jugées corrompues au plan moral. Je pense, sans exagérer, que le Qatar imagine qu’il peut être le nouvel épicentre de la renaissance musulmane mondiale, en lieu et place de l’Arabie Saoudite.

.... le régime qatari est de type néopatrimonial, oligarchique, où le privé et le public sont donc imbriqués.

vendredi 26 avril 2013

Vidéo : La police égyptienne complice d'emeutiers islamistes anti-coptes

Voici une vidéo de l'attaque de la cathédrale Copte du Caire, leur lieu le plus saint. C'est arrivé le 7 avril , jour de des funérailles de cinq autres coptes tués par des musulmans  Regardez attentivement:, non seulement  on y voit la complicité des forces de l'ordre qui laissent faire, ignorent des individus avec des  armes à feu. Ces mêmes Forces de l'Ordre tirent sur la Cathédrale et ce sous les instructions des émeutiers !

C'est abject, c'est à cela que ressemblait l’Allemagne nazie lorsque les SA s'attaquaient aux opposants et aux juifs avec la complicité de la police aux ordres de Göring. Les lois pouvaient encore faire illusion, officiellement le pouvoir n'opprimait personne, la justice fonctionnait à peu prés correctement  mais en réalité la persécution inhumaine était en marche.   


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URGENT : La cathédrale #copte du Caire a été... par BlogCopte

Les frères Tsanaev fréquentaient une mosquée liée aux islamistes radicaux

Voici  le profil de la mosquée frequentée par les frères Tsanaev qui ne sont pas des "loups solitaires" :

Plusieurs personnes qui fréquentaient la mosquée de la « société islamique de Boston » à Cambridge, Massachusetts, ont fait l’objet d’une enquête pour leur implication dans le terrorisme islamique, y compris une condamnation du premier président de la mosquée, Abdulrahman qu’Alamoudi, dans le cadre d’un complot d’assassinat contre un prince saoudien.

La mosquée annexe, à Boston, connue sous le nom de « Centre Culturel de la société islamique de Boston », a invité des orateurs qui ont défendu des personnes impliquées dans le terrorisme. Un ancien invité de la mosquée apparaît dans une série de vidéos où il préconise de traiter les homosexuels comme des criminels, demande aux maris de battre leurs femmes, et demande à Allah de tuer les sionistes et les juifs, d’après l’organisation « les Américains pour la Paix et la Tolérance », un groupe interconfessionnel qui a enquêté sur les mosquées d’Amérique.
Le constat est sans appel : les deux mosquées enseignent une pensée islamique qui se dresse contre l’Occident, rejette l’application des lois démocratiques et les valeurs occidentales, y compris les codes vestimentaires et les valeurs sociales.
« Nous ne savons pas où les tchétchènes ont été radicalisés, mais cette mosquée a un programme qui radicalise les gens. D’autres personnes y ont été radicalisées », a déclaré le responsable de l’organisation, Charles Jacobs.

• Alamoudi, qui a signé les statuts de la société en tant que président de la mosquée de Cambridge, a été condamné à 23 ans de prison par un tribunal fédéral à Alexandria, en Virginie, en 2004 pour son rôle dans une tentative d’assassinat contre le roi Abdullah d’Arabie saoudite, alors prince.

• Aafia Siddiqui, qui priait à la mosquée Cambridge, a été arrêtée en Afghanistan en 2008, en possession de bidons de cyanure et de plans pour commettre une attaque à l’arme chimique à New York. En détention, elle a tenté d’attraper une arme et de tirer sur des agents du FBI, et a été condamnée en 2010 à une peine de 86 ans.

• Tarek Mehanna, qui priait à la mosquée de Cambridge, a été condamné en 2012 à 17 ans de prison pour assistance à al-Qaïda. Mehanna s’était rendu au Yémen pour suivre une formation terroriste et envisageait d’utiliser des armes automatiques pour tuer les clients d’un centre commercial de la banlieue de Boston.

• Ahmad Abousamra, le fils d’un des anciens vice-président de la « Société des musulmans de Boston », a été identifié par le FBI comme un des complices de Mehanna. Il a fui vers la Syrie et est recherché par le FBI.

• Jamal Badawi du Canada, un ancien administrateur de la « Société islamique de Boston », qui possède deux mosquées, a été nommé en tant que co-responsable, mais n’a pas été inculpé, dans un procès en 2007 au Texas sur le financement du Hamas, qui est la branche palestinienne des Frères musulmans.


Les deux mosquées sont affiliées avec la « Société musulmane américaine », une organisation fondée en 1993 qui se décrit comme le « mouvement américain de la renaissance islamique », une branche des Frères musulmans, qui appelle à appliquer la sharia.

La mosquée de Cambridge a été fondée en 1982 par des étudiants de l’Institut de Technologie du Massachusetts, de Harvard et de plusieurs autres écoles de la région de Boston. Ses membres ont fondé la mosquée sœur à Boston en 2009. Une grande partie de l’argent qui a servi à créer la mosquée de Boston n’est pas venu de musulmans locaux, mais de financements saoudiens.

Pour se couvrir, la mosquée de Cambridge fait de la taqiya [mensonge, dissimulation autorisés par la charia pour defendre l'Islam ]et soutient que les frères Tsarnaev étaient des « visiteurs occasionnels ».
Son site internet ajoute que Tsarnaev était « en désaccord avec l’islam modéré des américano-islamiques » de la mosquée.

Jacobs dit que ces affirmations d’islam modéré ne cadrent pas avec les textes djihadistes de la bibliothèque de la mosquée et l’accueil de conférenciers radicaux.
Jacobs a notamment trouvé des textes de Syed Qutb, l’ancien chef des Frères musulmans en Egypte, et d’autres textes djihadistes qui sont à l’origine de l’idéologie radicale et violente d’al-Qaïda.

Yusuf al Qaradawi, le leader spirituel des Frères musulmans, qui professe des opinions radicales, figure sur les documents fiscaux déposés par la mosquée de Cambridge jusqu’en 2000, et sur le site de la mosquée jusqu’en 2003, quand il s’est adressé aux fidèles via une vidéo.

Yasir Qadhi, qui a enseigné à la mosquée Boston en Avril 2009, a préconisé le remplacement de la démocratie américaine par la loi islamique, et a traité les chrétiens de « sales polythéistes », dont « la vie et la prospérité n’ont aucune valeur dans l’état du Jihad ».

L’Imam Abdullah Faaruuq, qui représente parfois la mosquée de Boston, a utilisé l’affaire Aafia Siddiqui pour s’exprimer contre le Patriot Act, la loi antiterroriste adoptée sous l’administration George W. Bush.
Voilà la mosquée que les « loups solitaires » Dzhokhar Tsarnaev et son frère, Tamerlan Tsarnaev, ont fréquenté.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Albert Bertold pour www.Dreuz.info

jeudi 25 avril 2013

Affrontements sunnites-chiites en Irak: 125 morts

Le journal libanais l'Orient Le Jour rélate les violences sectaires en Irak. La guerre civile syrienne a allumé la mêche du chaudron irakien?

Imaginez le bruit que ferait dans le monde la mort , lors d'une MANIFESTATION contre israël, de plus de 50 palestiniens! A quand l'expression de l'inquiétude du secretaire de l'ONU Ban Ki Moon, les appels à la rétenue et à la proportionnalité des moyens de la police et armée irakienne...
Au moins cent vingt-cinq personnes ont été tuées en deux jours de violences en Irak, la plupart dans des troubles liés aux manifestations de sunnites contre le Premier ministre chiite Nouri al-Maliki, aggravant la crise sécuritaire et politique dans le pays. Les affrontements et les attaques impliquant des manifestants et des hommes armés les soutenant et des forces de sécurité ont également fait 268 blessés.

Ces violences sont les plus sanglantes depuis le début des manifestations anti-Maliki en décembre dans les provinces majoritairement sunnites du nord du pays. Les protestataires réclament sa démission et la fin de la « marginalisation » dont ils estiment être victimes en raison de leur appartenance religieuse. Cela s’ajoute à la grave crise politique dans laquelle est plongé le pays depuis plusieurs mois et aux attentats meurtriers lancés par les groupes extrémistes sunnites contre les symboles de l’État ou la communauté chiite.

Les troubles ont éclaté mardi à Houweijah, lorsque la police a pénétré dans une zone où des manifestants sunnites se rassemblent d’habitude pour protester contre la politique du Premier ministre. Les affrontements entre forces de sécurité et manifestants dans cette ville ont fait 53 morts et provoqué en représailles une série d’attaques d’hommes armés contre les forces de sécurité qui ont fait à leur tour 27 morts. Quinze autres personnes sont mortes dans des violences n’étant pas liées aux manifestations.


Hier, 23 personnes ont été tuées, dont 19 dans des attaques apparemment lancées en représailles aux affrontements de Houweijah, ont précisé les responsables.

Quinze autres personnes ont péri dans des violences non liées à ces troubles.

Les heurts les plus meurtriers se sont produits à Souleimane Bek, au nord de Bagdad, où cinq soldats et sept hommes armés ont été tués, et 63 personnes blessées selon un haut officier de l’armée et un responsable administratif. Un député, Ashwaq al-Jaf, a publié un communiqué affirmant que des dizaines de personnes avaient été blessées par des raids aériens menés par l’armée irakienne dans cette zone, un officier confirmant que l’armée avait eu recours à des hélicoptères. Plus tard dans la nuit, des hommes armés ont pris le contrôle de Souleimane Bek. Les forces de sécurité se sont totalement retirées de la zone, désormais sous le contrôle des combattants, a affirmé Shalal Abdul Baban, un responsable de l’administration locale.

Des hommes armés ont également attaqué un point de contrôle tenu par des miliciens anti-el-Qaëda à Khales, au nord-est de Bagdad. Ils ont tué quatre membres de la milice Sahwa et en ont blessé un cinquième, selon des sources policière et médicale.

Trois hommes armés ont par ailleurs été tués en lançant une attaque contre les forces de sécurité à Mossoul, selon une source policière et un médecin.

À Falloujah, à l’ouest de Bagdad, un tir d’obus a visé la maison d’un membre du conseil provincial blessant un homme et deux enfants, le responsable politique étant indemne, selon la police et un médecin.
Parallèlement en soirée, au moins sept personnes ont été tuées et 23 autres blessées dans un attentat à la voiture piégée sur un marché de Bagdad, selon des responsables. L’explosion s’est produite sur un marché de téléphones portables du quartier de Husseiniyeh dans l’est de la capitale irakienne, ont-ils précisé.
D’autre part, les protestataires hostiles au gouvernement de Nouri al-Maliki ont libéré deux soldats quelques heures après les avoir enlevés près de Ramadi, à l’ouest de Bagdad, ont indiqué un organisateur de la protestation et un médecin. Les soldats avaient été kidnappés mardi. Selon Abdulrazzaq al-Shammari, un des organisateurs des manifestations près de Ramadi, les manifestants exigent le retrait de l’armée de toutes les villes de la province d’al-Anbar.

Sénateurs américains à Abbas : l'incitation à la haine doit cesser !

C'est au tour de sénateurs américains de protester contre l'incitation à la haine et à la violence contre les juifs dans les mass médias de l'Autorité Palestinienne , notamment dans sa chaîne de TV et ce dans les programmes pour la jeunesse. Extrait d'un article de Hélène Keller Lind qui a traduit la lettre des sénateurs et qui rapelle les faits sur son blog (lien)  :

Aujourd’hui ce sont des Sénateurs appartenant à The Israel Allies Caucus, un comité américain réunissant Démocrates et Républicains, qui dénoncent un récent programme pour enfants de la télévision palestinienne – financée par des dons internationaux, comme est financée l’Autorité palestinienne dans sa quasi-totalité – dans lequel une fillette déclame un poème devant une animatrice souriante, joliment voilée et maquillée. La vidéo a été mise en ligne par Palestinian Media Watch avec sa traduction .On y vilipende « les ennemis d’Allah, descendant de porcs » - les Juifs – et on y encense Yasser Arafat. Puis, les Juifs sont accusés par la fillette d’avoir « assassiné des enfants avec des fusils, comme des serpents, ils ont coupé leurs membres avec des pierres et des couteaux, ils ont violé les femmes dans les squares des villes, ont souillé le livre d’Allah – Le Coran- devant des millions ».
Les trois coprésidents de ce Comité adressent une lettre à Mahmoud Abbas par l’intermédiaire de la Délégation de l’OLP à Washington. Évoquant ce programme pour enfants ils écrivent :« ce message mensonger au vitriol destiné à la future génération de Palestiniens, non seulement encourage la haine et la violence mais sape l’essence même de la coexistence et de la paix que vous avez prônée.
Une telle incitation à la haine et la violence que nous avions espéré voir stopper sous votre présidence peut empoisonner l’esprit de jeunes enfants innocents au lieu de promouvoir la coexistence et le respect réciproque qui est à la base de toute paix véritable.

Voici le texte de la vidéo sous titrée par PMW que j'ai traduit en français:
 Ce qui suit est le texte du poème haineux récité par une jeune fille sur le programme de la télévision de l'Autorité Palestinienne pour les enfants:

Fille: «Allah m'a créé, et  m'a formée
Il m'a rendue plus fière et m'a faite une Palestinienne
Il a fait couler le mépris comme le sang dans mes veines
Et j'ai fait éclater la révolution comme des pierres d'argile
J'ai soulevé les drapeaux de la victoire assurée:
Le Livre d'Allah [le Coran] et la tradition de la plus haute estime parmi les prophètes [Muhammad].
J'ai appelé la voix de la justice cachée
J'ai allumé le feu comme des volcans sous leurs pieds
J'ai refusé d'être soumise et dégradée
J'ai rejeté [tout] sauf mourir avec l'honneur qui me donnera la vie
D'une nation qui a oublié l'héroïsme des musulmans
- Omar ibn al-Khattab et de Saladin - [combattants musulmans qui ont conquis Jérusalem]
Entre les sifflets des balles, je chante:
«Vive la nation du Fatah et de Yasser Arafat
Les ennemis d'Allah, les fils de porcs (c.-à-dire les Juifs, dans la tradition islamique)
Ont détruit et déraciné les oliviers et des figuiers
Ils ont tué des enfants avec des armes, comme des serpents
Ils ont coupé leurs membres avec des pierres et des couteaux
Ils ont violé les femmes dans les places de la ville
Ils ont souillé le livre d'Allah [le Coran] devant des millions
Où est la nation de l'Islam?
Où sont la nation de l'Islam et les combattants du djihad?
Où est la crainte d'Allah à Jérusalem, qui a été souillée par les sionistes? "

animatrice de la télévision de l'Autorité Palestinienne: "Bravo, applaudissez, applaudissez, applaudissez Hadeel."
[TV de l'Autorité palestinienne (Fatah) 22 Mars 2013]

Et voici  la vidéo :




Le Consul de France à Jérusalem finance l'incitation à la violence

Hélène Keller-Lind appelle, sur son blog, le Consulat de France de Jérusalem à ne plus soutenir matériellement l'université Al-Quds qui incite à la violence antisémite. Extrait (lisez le !) :

Juxtaposition éclairante...le 4 avril 2013 le site du Consulat de France à Jérusalem publie un petit reportage sur le soutien apporté par le consul, ainsi que Canal France International, France Télévision et l’Union des Télédiffuseurs Arabes, à « l’Institut des médias modernes de l’Université Al-Quds ». 
Ce même jour « la télévision éducative d’Al-Quds » met en ligne sur Youtube un long reportage montrant la mise en place d’une manifestation contre « les Sionistes fourbes » ayant délibérément laissé mourir le Shahid – martyr- Massira Abou Hamidi. Parmi les slogans des tirs au revolver. Une incitation à la violence.


Egypte: des rares voix s’élèvent pour un Etat laïc


Europe1 rapporte la lutte des (trop rares) militants laïcs égyptiens contre l'obligation d'appartenir à une des 3 religions reconnue par l'Etat pour avoir le droit à une existence légale. Le parlement égyptien, élu par le peuple, est composé aux 2/3 d'Islamistes (frères musulmans et salafistes), cette lutte est perdue d'avance:
...en Egypte, pour obtenir sa carte d'identité, il faut obligatoirement mentionner une appartenance à une religion : musulmane, copte ou juive [aucune autre religion n'est admise!]. Ce document obligatoire pour tout Egyptien âgé de 16 ans est essentiel pour ouvrir un compte en banque, obtenir un emploi, un permis de conduire, s'inscrire à l'école, [avoir un passeport, voyager - quitter l'Egypte...]  explique Le Quotidien maghrébin.
A cause de cette mention, la situation peut parfois devenir ubuesque, rapporte . Dans un rapport publié par Human Right Watch, l'ONG pointe la situation de Salwa Iskandar Hanna, une Bahaï (un mouvement philosophico-religieux fondé au 19e siècle) qui est morte en 2005 et dont la famille n'a pas pu enterrer son corps faut d'obtenir un certificat de décès... 
...Une campagne a été lancée en réaction sur les réseaux sociaux depuis le 12 avril dernier par des militants laïcs qui veulent protester contre la mention de leur confession personnelle sur les documents officiels, notamment la carte d'identité, rapporte Jeune Afrique. Pour cela, ils invitent tous les concitoyens d'Egypte à couvrir d'une étiquette l'indication de leur religion et d'écrire "ça ne regarde personne" ou simplement "être humain".
  ...Ils ont créé un groupe Facebook "ça me regarde". Pour l'instant, le mouvement ne déchaîne pas les foules mais près d'un millier de personnes ont déjà "liké" cette page. 

mercredi 24 avril 2013

Il faut que l'ONU condamne Richard Falk qui justifie l'attentat de Boston

UN Watch

Richard Falk justifie les attentats de Boston comme étant des "représailles", accuse les Etats-Unis et "Tel Aviv"

Dans une lettre adressée hier au Secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon ainsi qu'à l'ambassadrice américaine Susan Rice (rapportée ci-dessous), UN Watch a exigé la condamnation de Richard Falk, rapporteur spécial des Nations Unies suite à ses dernières remarques rejetant la faute des attaques terroristes de Boston sur la politique étrangère américaine et sur Tel Aviv. 

Pour obtenir plus d'informations sur Falk, qui a récemment été expulsé de Human Rights Watch tout en conservant sa position à l'ONU, vous pouvez cliquer ici.


Son Excellence M. Ban Ki-Moon
Secrétaire général
Organisation des Nations Unies
New YorkNY 10017


Cc : Mme l’Ambassadrice Susan Rice, Représentante permanente auprès des Nations Unies

22 avril 2013

Monsieur le Secrétaire général,

Nous vous écrivons pour exprimer notre indignation suite à la déclaration faite hier par Richard Falk - Haut-Commissaire aux droits de l’homme - dans laquelle il justifie les attaques terroristes de Boston comme des ''représailles" méritées pour les péchés des Etats-Unis, met en garde contre les "pires représailles" dans le cas où la politique américaine reste inchangée, accuse "Tel Aviv" et exploite ce moment de tragédie et de deuil pour promouvoir un agenda politique inquiétant.
Nous vous demandons de condamner M. Falk, rapporteur spécial au Conseil des droits de l'homme des violations par Israël des principes du droit international, pour cet affront porté à la mémoire de ceux qui ont perdu la vie la semaine dernière, aux blessés, et à la population de Boston. Ses remarques consistent en une violation de votre propre règlement selon lequel les experts de l'ONU doivent se conformer aux normes les plus sévères, que vous avez admirablement énoncées il y a deux ans quand vous avezréprimandé M. Falk pour la diffusion sur son blog de théories du complot à propos des attentats du 11 septembre.

L’article de Falk dans Foreign Policy intitulé ''Un commentaire sur les meurtres du marathon", en date du 22 Avril 2013 et annexé ici, développe trois arguments ignobles.

Tout d'abord, sa théorie est que les américains portent la responsabilité des atrocités de la semaine dernière. Pour Falk, les attentats du marathon de Boston sont des "représailles" contre les actions de l’armée américains en Afghanistan, en Iraq et au Pakistan. "Le projet américain de domination mondiale" explique Falk, est responsable d'avoir provoqué "toutes sortes de résistances" dans le monde post-colonial. Il appelle à faire preuve de "courage" afin de relier ces points. Cristallisant sa justification des attentats terroristes, il écrit : ''ceux à qui le mal est fait, font le mal en retour".

Le terrorisme ciblera les Américains jusqu'à ce qu'ils réfléchissent et changent leur actions, explique Falk. Déplorant le ''tabou'' sur ''l’auto-évaluation'' [des Américains], il prédit que des ''ajustements'' qui proviennent soit ''d’un processus volontaire d'auto-réflexion'' soit ''par la force d’évènements désagréables'', vont s’opérer. Les ''prouesses militaires'' et la diplomatie du ''pouvoir fort'' des Etats-Unis font du pays ''une menace pour le monde et pour eux-mêmes''.
''Combien de canaris devront mourir avant que nous nous éveillons de notre fantasme géopolitique de domination mondiale ?'' demande t-il.

Deuxièmement, Falk évoque le sinistre spectre d'une autre menace mondiale en faisant porter la responsabilité des attentats de Boston sur l'Etat juif : ''Tant que Tel Aviv aura une oreille complaisante sur l'établissement politique américain, ceux qui souhaitent la paix et la justice dans le monde seront loin d'avoir un sommeil tranquille. »

Le président Barack Obama est accusé [par Falk] d’avoir remis lors de son dernier voyage ''une lettre d'amour à l'opinion publique israélienne'', et d’avoir pratiqué une ''diplomatie obséquieuse''. Falk prédit les ''pires représailles'' si les Etats-Unis ne changent leur politique au Moyen-Orient.

Troisièmement, l'essai fait allusion aux mêmes théories du complot concernant le 11 septembre qui vous ont poussé, vous ainsi que d'autres dirigeants du monde, à le condamner en 2011. Falk parle de ''la fièvre de la guerre sainte défendue par les leaders nationaux, les médias, et un public vindicatif après les attentats du 11 septembre'', qui ''ont fait le choix du mensonge islamophobe''. Cela a été exploité par les portes paroles de Bush et de la Maison Blanche, "cherchant ouvertement un prétexte pour lancer une guerre contre l’Irak et changer le régime de Saddam Hussein''. Selon Falk, ''les événements du 11 septembre, tels qu’ils ont été présentés et interprétés, n’ont fait que créer un climat national favorable pour lancer une guerre d'agression contre le régime de Bagdad''.

Votre Excellence, les odieuses et absurdes remarques de M. Falk insultent les victimes de la semaine dernière, et discréditent la cause des droits de l'homme ainsi que les principes fondateurs des Nations Unies. Nous vous encourageons à faire entendre votre voix.

Bien cordialement,

Hillel C. Neuer
Directeur exécutif


Traduction : Jean Patrick Grumberg, www.dreuz.info

L'aide aux palestiniens prive les réfugiés syriens...et tous les autres

Pour rappel , l'ONU vient en aide à tous les réfugiés dans le monde par le UNHCR , sauf en ce qui concerne les palestiniens qui eux, sont aidés par l'UNRWA. Le financement n'est pas commun.

Danilette a adapté l'article:   Comment l'UNRWA nuit aux réfugiés syriens, lisez le. Voici un extrait:
Il existe une raison encore plus fondamentale pour abolir l'UNRWA, c'est le préjudice causé aux personnes les plus vulnérables du monde, les réfugiés authentiques tels que les réfugiés syriens [ou les centaines de milliers de réfugiés en Afrique]. 
Si les palestiniens dépendaient comme le reste des réfugiés du monde, du Haut Comité aux Réfugiés des Nations Unies, alors l'UNHCR aurait la flexibilité budgétaire nécessaire pour allouer temporairement, en urgence, davantage de fonds à ceux qui en ont le plus besoin comme les réfugiés syriens aujourd'hui. Malheureusement le HCR est impuissant et regarde sans pouvoir agir les réfugiés syriens dépourvus de toit et de nourriture, alors qu'un milliard de dollars d'aides est gaspillé [ou bien détourné par la corruption] pour les Arabes palestiniens qui ont des maisons, des emplois et tout le confort de la vie sédentaire.

Je rajouterai le graphique d'Elder Of Zyion selon les données du rapport de l'ONG Global Humanitarian Assistance (lien)  suivant montrant les sommes d'argent attribuée PAR RÉFUGIÉ dans le monde entre 2000 et 2009 - un palestinien "vaut" cinq somaliens ou trente quatre éthiopiens :

Source Global Humanitarian Assistance (lien)

Jerusalem: colonisation illegale du terrain d'un couvent

Elder of Zyion a remarqué cette info dans le journal palestinien M'AAN (officiellement ni HAMAS ni FATAH), je vous traduis son billet: 

L'abbesse d'un couvent de Jérusalem-Est a accusé lundi des habitants d'Al-Eizariyya de construire illégalement sur ​​des terres de l'église. 

Sœur Efpraxia a déclaré : "Des résidents Al-Eizariyya construisent des  bâtiments sur les terres privées du Saint-Monastère de Marthe et Marie en méprisant toutes les valeurs religieuses, sociales et nationales". "C'est une dangereuse violation en plein jour, et la construction est en cours en dépit de la réitération de nos protestations et de nos appels. Ces provocations ne sont pas acceptables pour tout être humain rationnel », a ajouté l'abbesse. La religieuse a fait appel au président Mahmoud Abbas et au roi Abdallah de Jordanie, gardien des lieux saints à Jérusalem-Est, "Pour soulager dès que possible
 les personnes faibles du poids des violations manifestes contre les biens du monastère".

Construction musulmane illégale sur le terrain du Couvent
Orthodoxe de Sainte Marthe et Marie
à Bethanie
Photo M'AAN


Un des commentateurs (sur le site de MAAN) a supposé que les constructeurs étaient les juifs - mais bien sûr, ce n'est pas le cas. La terre chrétienne est volé par les musulmans, comme il l'ont fait partout en Cisjordanie depuis des années .
Sans oublier que, systématiquement, les Arabes  construisent illégalement dans les quartiers arabes de Jérusalem, sans égard aux lois et aux normes de sécurité et d'hygiène. Est-ce que la communauté internationale protestera contre ces «colonies» construites illégalement dans "Jérusalem-Est"? A-t-on besoin de se poser la question?

Notez cependant que le monastère ne demande pas à Israël d'intervenir. Même si vous considérez Israël comme la «puissance occupante» dans ce domaine, Israël est toujours responsable de s'assurer que les lois sont appliquées - qui est la loi fondamentale de l'occupation . Mais la simple idée de demander aux Israéliens de les aider est apparemment plus désagréable pour les orthodoxes que le vol de la terre elle-même .

mardi 23 avril 2013

Turquie: en allant à Gaza le Premier Ministre confirme l'alliance avec le HAMAS


Comment appeler ça? Une gifle aux USA de la part d'un membre de l'OTAN?
On est loin d'un rapprochement entre la Turquie et Israël.
Le premier ministre turc Tayyip Erdogan a annoncé aujourd'hui qu'il maintenait sa visite fin mai à Gaza, malgré les pressions de Washington l'invitant à la reporter.
"Il est hors de question de retarder mon déplacement. Comme je l'ai déja dit, le voyage à Gaza interviendra après mon voyage aux Etats-Unis. Il n'y aura pas de report". En visite dimanche en Turquie, le secrétaire d'Etat John Kerry a confirmé que les Etats-Unis avaient conseillé au premier ministre turc de différer sa visite.  Extrait du Figaro

Quand il s'agit d'Israël, le journal Le Monde ment par omission, une fois de plus



Le Monde use et abuse des guillemets, mettant systématiquement en doute toute affirmation israélienne. Réduisant des accusation circonstanciées et précises à des vagues mots ironiques. 
Le journal Le Monde est ... "objectif", "impartial" et se " tient aux faits ", il "n'est pas le moins du monde" anti-israélien :
Aux termes de cet accord, qui doit être officiellement scellé mardi 23 avril, M. Issaoui, accusé d'activités "terroristes" par Israël, sera libéré au bout de huit mois à compter de la fin de sa grève de la faim. Il sera autorisé à regagner son domicile familial à Issawiya, un quartier de Jérusalem-Est, le secteur à majorité palestinienne.  
Les autorités israéliennes avaient d'abord accepté de libérer "immédiatement" le détenu mais à condition qu'il s'exile dans la bande de Gaza, ce que Samer Issaoui avait refusé. Israël avait aussi proposé à l'Union européenne de l'expulser vers un de ses Etats membres, une initiative rejetée par le gréviste de la faim. 
Arrêté en 2002 et condamné à 26 ans de prison pour "activités militaires", Samer Issaoui avait été libéré en 2011 dans le cadre d'un échange de prisonniers palestiniens contre le soldat israélien Gilad Shalit. Mais il avait été de nouveau arrêté en juillet 2012, Israël l'accusant de s'être rendu de Jérusalem-Est en Cisjordanie occupée pour y établir des "cellules terroristes" et réclamant qu'il effectue le reste de sa peine initiale, alors que le Palestinien affirmait y être allé pour réparer sa voiture.
Voici pourquoi Issaoui a été condamné en 2002 à 26 ans de prison: appartenance à une organisation terroriste, fabrication d'engins explosifs qui ont servi lors d'attentats, tirs à l'arme automatique sur une voiture et sur un bus et  possession d'explosifs.

Il n'a pas respecté une des conditions de sa libération : ne pas retourner en Cisjordanie ce qui a motivé son arrestation et incarcération pour accomplir  la peine initiale. Ce n'est pas un bisounours. Des membres du DFLP (son organisation) ont, par exemple, commis le massacre de M'ALLOT en 1974, tuant à la grenade et à l'arme automatique 22 enfants pris en otage.

L'attentat de Boston a comme origine la charia

Le politiquement correct  aveugle les responsables politiques, comme on le constate dans le cas de l'attentat de Boston:
«Il reste évidemment des questions sans réponses, ce soir. Entre autres: pourquoi de jeunes hommes qui ont grandi et étudié ici, dans notre communauté et dans notre pays, en sont-ils venus à une telle violence? Comment ont-ils préparé et commis ces attentats et ont-il reçu une aide?», s'est interrogé Barack Obama. (Cité par Le Figaro)
Ce n'est ni la misère, ni le manque d’intégration, ni le manque d'éducation. Ils n'étaient pas opprimés ni pouvaient se considérer personnellement  spoliés par l'Amérique.
L'ainé, Tamerlan (ce prénom évoque un personnage au moins aussi terrible que Gengis Khan) ,  a trouvé une femme qui, par amour pour lui, s'est convertie à l'islam et fondé une famille, il poursuivait une carrière de boxeur. Le jeune, Djokhar, étudiait à l'université et a reçu une bourse de la ville.

Le politiquement correct aveugle Barack Obama : les deux frères ont commis cet attentat au nom de l'Islam, ils se sentaient appartenir à l'Oumma, la nation musulmane. Un événement sportif comme un marathon est par essence populaire, il n'y a que des civils - c'est la nation américaine dans son ensemble qui était visée. Et l’événement tombait le jour de la fête du patriotisme américain. Manifestement les Tsanaev visaient l'ensemble des américains.

Une vision du Monde manichéenne, basée exclusivement sur le rapport dominant-dominé

Les USA sont le plus puissant des  pays non-musulmans. C'est donc l'ennemi principal. L'Oumma a comme objectif la soumission de tous les peuples. En tant qu'individus les Tsanaev ne se sentaient pas opprimés, ils le ressentaient par contre en tant que membres de l'Oumma.
Le plus petit dénominateur commun des jihadistes qu'ils soient sunnites ou chiites, arabes , caucasiens, noirs, ou asiatiques est la charia. C'est cet ensemble de lois qui leur impose de faire la guerre aux non-musulmans s'ils le peuvent.
Pour eux, la guerre n’étant pas toujours possible , elle peut être interrompue par des trêves (la paix - qui est l'acceptation que le non-musulman puisse ne pas vivre dans l'erreur est interdite, c'est une hérésie punie par la mort) , en attendant que l'Oumma se renforce et soit en état de faire la guerre.

Comment réagir ?
Par conséquent ce que les USA (et tous les autres pays non-musulmans... ) doivent faire, est d’enquêter sur les enseignements dispensés dans les mosquées pour identifier celles dont l'imam est pour l'application de la charia,  où le message de type "eux contre nous" est diffusé, où des textes coraniques ou de la tradition (sunna) prônant la violence sont mis en avant, celles qui invitent des prêcheurs connus pour leur positions extrémistes. Ils doivent aussi faire pression sur les pays musulmans (comme l'Arabie Saoudite et le Qatar...) pour qu'ils cessent de diffuser leur version de l'islam, pour qu'ils cessent de militer pour l'application de la charia dans les communautés musulmanes partout où elles se trouvent.

L'enquête dira si les frères Tsanaev se sont radicalisés dans la mosquée de leur quartier, lors de voyages dans le Caucase ou sur internet - ou tout ça à la fois. Je commencerais par visiter la mosquée voisine de l'Isamic Society of Boston qui a invité entre autre l'Imam Rauf - celui de la mosquée de Ground Zero- zone de l'attentat du 11 Septembre) , celui qui a accusé les USA d'être complice ("accesory" en anglais) du 11 Septembre et qui trouve toutes les réponses dans la Sharia. Les frères musulmans se sont implantés solidement aux USA avec notamment le lobby CAIR lié au HAMAS.

Il est temps pour l'Occident de faire le tri entre les musulmans foncièrement pacifiques et les autres.

lundi 22 avril 2013

Turquie: les non-musulmans doivent rendre les enfants adoptés

Abigail R Esman a publié sur The Clarion Project l’édito suivant sur l'islamisation de la Turquie qui exige que les enfants issus de turcs soient adoptés dans des familles musulmanes ou qu'ils soient renvoyés en Turquie.

En voici l'adaptation

Turquie: les non-musulmans doivent rendre les enfants adoptés


Imaginez: Vous adoptez un enfant en bas âge, un enfant abusé par ses parents biologiques, ou une petite fille abandonné par sa mère à la naissance. Vous élevez l'enfant comme le vôtre dans un foyer aimant, lui offrant tout ce qui est possible pour son bonheur. Et puis, le gouvernement exige que vous le rendiez.

Ou imaginez que vous êtes cet enfant, en toute sécurité avec sa famille d'accueil, un enfant qui a rejoint le club de foot de l'école, dont les compétences lui ont valu des bourses et des prix, dont les frères et sœurs d'accueil n'imaginent pas de vivre sans vous, avec un chiot qui vous suit partout. Et puis, le gouvernement exige que vous trouviez une autre famille, parce que la famille, que vous avez connu depuis aussi longtemps que remontent vos souvenirs, ne pratique pas la bonne religion.

Et imaginez, en outre, qu'en plus ce n'est pas votre propre gouvernement.

Est-ce là l'Europe des années 1930? Devinez à nouveau: Ça se passe en Europe en ce moment, le gouvernement turc exige de plus en plus fort que les enfants adoptés, ou des beaux-enfants d'immigrés turcs qui vivent actuellement dans des foyers chrétiens, soient rendus à leurs parents biologiques ou re-placés dans des familles musulmanes. Ayhan Üstün, qui préside la commission parlementaire turque des droits de l'homme affirme que si aucune des deux exigences n'est remplie, ils doivent être renvoyés en Turquie.

Ayhan Sefer Ustun, un député du parti au pouvoir en Turquie, a déclaré que, même si à ce jour il n'y a eu aucune demande officielle pour récupérer les enfants turcs, les conventions internationales donnent à la Turquie le droit de le faire.
"On peut exercer ce droit si les mesures de protection continuent de poser un problème,» at-il déclaré à l'AFP.


Fait intéressant, la demande arrive presque exactement un an après que le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé son intention de susciter "une génération religieuse», comme il le dit, et seulement quelques mois après que les universités turques ont annoncé des plans pour tester les candidats sur leur connaissance de la religion dans le cadre du processus d'admission.

De plus en plus, donc, il semble que l'objectif d'Erdogan n'est pas seulement d'islamiser la Turquie, mais d'islamiser  tous les pays où vivent aujourd'hui les immigrés turcs et leurs descendants .

Entre 5000 et 9000 enfants turcs ont été adoptés par des familles adoptives ou d'accueil en Belgique, en Allemagne et aux Pays-Bas, selon la Commission turque des droits de l'homme, et rarement, sinon jamais, ces familles sont musulmanes.

La commission a donc accusé les Européens de forcer ces enfants à se christianiser, de s'assimiler à la culture occidentale - et selon Erdogan , l'assimilation est tout simplement «un crime contre l'humanité." (Comme si arracher un enfant à une famille aimante et l'exposer à nouveau à un abus parent ne l'était pas?)

Par conséquent, la Turquie affirme que, pour éviter toute assimilation supplémentaire, les enfants doivent être «rendus».


Mais voici le hic: Aux Pays-Bas, selon Sprangers Lily, directeur de l'Institut turc de la Hollande, il n'y a pas une seule famille d'accueil musulmane . Pas une. Et ce malgré le fait que le droit d'adopter ou de fournir des soins d'accueil est ouvert à toute personne qui passe par le processus de demande

Est-ce parce qu'aucune des familles musulmanes n'ont postulé ou parce qu'aucune n'a prouvé être un foyer stable, ce n'est pas clair. Mais les résultats restent les mêmes: dans les cas où un enfant doit être retiré d'une situation dangereuse, ou si il ou elle a été abandonné, la seule chose qui importe est de trouver un foyer aimant et stable, et ce, le plus rapidement possible. Et apparemment, les seules foyers disponibles ne sont pas dans des familles musulmanes.

Ceci devrait nous interpeller.

Il convient également de vous dire autre chose - quelque chose d'effrayant, en effet: pour le gouvernement turc, la sûreté et de sécurité que  les familles sont susceptibles d'(ou non) de fournir sont moins importantes que leur religion.

Permettez-moi de le dire en des termes différents: Pour la Commission parlementaire turque des droits de l'homme, la religion est plus importante que le bien-être d'un enfant.

C'est le genre d'attitude que nous voyons avec les mères des kamikazes de temps en temps, les mères qui parlent avec fierté de leurs fils qui ont servi Allah. C'est l'attitude que l'on voit avec les auteurs de crimes et de violences "d'honneur" , qui justifient par "l'honneur", l'abus de leurs enfants - ou leur meurtre  - pour leur dieu. C'est la norme des extrémistes islamiques, quels qu'ils soient.

Que penserions-nous, maintenant, si cela devenait l'attitude de l'Etat Turc?

Abigail R. Esman, un auteur qui a robtenu des nombreux prix, est basée à New York et aux Pays-Bas, elle a écrit récemment  "Radical State: How Jihad Is Winning Over Democracy in the West"


Maroc: la mort pour tout musulman qui change de religion ?

Désolé, j'ai écrit "Tunisie" dans le titre , les lecteurs auront corrigé d'eux mêmes:
Lakome, un journal tunisien : L'institution présidée par Mohammed VI, "Commandeur des croyants", vient d'émettre une fatwa affirmant que le musulman qui change de croyance (règle de l'apostasie) mérite la peine de mort, selon le quotidien «Akhbar Al Youm".

Selon le quotidien «Akhbar Al Youm" de ce mardi, le Conseil supérieur des Oulémas vient d'émettre une fatwa interdisant aux musulmans la liberté de croyance (déjà interdite par le code pénal marocain). Cette fatwa a été sollicitée par la délégation ministérielle des droits de l'Homme, dirigée par El Mahjoub El Haiba, dans le cadre de la préparation du rapport périodique relatif aux droits civiques et politiques.
Le journal ajoute que le Conseil des Oulémas a émis cet «avis juridique» comme réponse officielle à la délégation interministérielle, affirmant que le musulman qui change de croyance (règle de l'apostasie) mérite la peine de mort.

vendredi 19 avril 2013

Pour les jordaniens l'assassin de 7 juives est un héro

Parlementaires, avocats, militants des droits de l'homme , ministres , responsables, sa mère; tous en sont fiers:
Ahmed Daqamesh au procès de 1997, AFP
Cette semaine 110 des 120 députés jordaniens  ont signé une pétition  pour demander la libération du   caporal de l'armée jordanienne, Ahmed (ou Ahmad) Daqamseh (ou Dakamseh).
Le 12 Mars 1997, à l'île de site de la Paix près Naharayim, il a tué sept écolières israéliennes, blessé cinq autres et un enseignant de l'école.





Daqamseh a ouvert le feu sur un groupe de 80 filles d'une école primaire de Bet Shemesh en classe de septième et huitième , qui étaient en visite à "l'île de la Paix», une station touristique israélo-jordanienne sous contrôle jordanien... parce qu'elles faisaient du bruit pendant la prière.


le ministre jordanien de la Justice, Hussein Mjali (à droite)
Manifeste pour libérer Daqamseh en février 2011
AFP
En Février 2011, le ministre jordanien de la Justice, Hussein Mjali, qui  était l'avocat de Daqamseh au cours du procès, en 1997, a réclamé sa libération et a dit que Daqamseh était un héros et a ajouté que "si un Juif assassine des Arabes, ils [les Israéliens] lui construisent une statue."

C'est faux. Récemment,  un juif qui a assassiné deux palestiniens a été condamné à perpétuité.




Daqamseh a été condamné par un tribunal militaire jordanien à la vie en prison et de travaux forcés. Il a évité la peine de mort parce que le tribunal a estimé qu'il était mentalement instable.

Dans une interview en 2004 à l'hebdomadaire jordanien a-Shahed , Daqamesh a exprimé sa fierté et a déclaré que «si je pouvais revenir en arrière j'aurais fait exactement la même chose. Chaque jour qui passe me renforce dans la conviction que j'ai fait mon devoir. "

En juillet 2008 le président de l'Organisation arabe des droits de l'homme,  Saleh Armouti a signé la lettre suivante , adressée au roi Abdullah: "Suite à la récente libération de prisonniers arabes, nous espérons voir Dakamseh nouveau libre"."La situation politique actuelle exige une politique qui rendrait les gens heureux et soulage les pressions socio-économiques et politiques. Pardonner Dakamseh aura un grand effet sur ​​les gens".

 Les autres signataires étaient le Front d'action islamique, l'ancien Premier Ministre et chef du service des renseignements Ahmad Obeidat, le président de l'association des avocats jordaniens Saleh Armouti.


Sa mère a déclaré: «Je suis fière de mon fils, et je garde la tête haute. Mon fils a fait un acte héroïque qui a plû à Dieu et à sa propre conscience. Mon fils a relevé la tête, ainsi que la tête de toute la nation arabe et islamique. Je suis fière de tout musulman qui fait ce qu'a fait Ahmad. J'espère rester dans le vrai. Quand mon fils est allé en prison, ils lui ont demandé: «Ahmad, regrettez-vous ce que vous avez fait? Il a répondu: «Je n'ai aucun regret." Il offrait un café à tout le monde,  honoré tous les autres prisonniers, et a dit:. La seule chose qui me vexe est que la mitrailleuse s'est enrayé. Sinon, j'aurais tué tous les passagers de l'autobus ".


mercredi 17 avril 2013

En 2 ans , 500 filles coptes ont disparu en Egypte

Les  filles chrétiennes disparues laissent des pistes de larmes
Par Cam McGrath InterPressService

Des centaines de filles coptes ont disparu  Credit: Cam McGrath/IPS.

LE CAIRE, 16 avril 2013 (IPS) - Dans la ville portuaire égyptienne d'Alexandrie, quand une jeune fille chrétienne disparaît , sa famille fera appel à un certain cheikh musulman dans la ville voisine d'El-Ameriya.

Les militants des droits de l'homme affirment que ce dirigeant salafiste ultra-conservateur qui tolère le mariage des filles dès l'âge de neuf ans, a pour habitude de faire enlever  des filles chrétiennes coptes, les forcer à se convertir à l'islam et a épouser des hommes musulmans,  .

Ainsi le cheikh et ses ouailles sont le point de départ naturel de toute enquête sur la disparition de filles mineures chrétiennes. Et, selon les militants, c'est généralement là où ils les trouvent.

«Chaque fois qu'une jeune fille disparaît dans le secteur, la piste mène à ce cheikh», dit Mamdouh Nakhla, président de l'Organisation des droits de l'homme, Al Kalema.

Dans une affaire récente, une fille copte, âgée de 13 ans, originaire d'un village près d'Alexandrie aurait été enlevée et détenue pendant plus d'une semaine tandis que ses ravisseurs ont essayé de la forcer à renoncer à sa religion.

Selon son témoignage, elle a été droguée et  inconsciente dans le taxi qui la ramenait de l'école à la maison. Elle s'est réveillée dans une maison isolée avec deux cheikhs salafistes et une femme âgée. Ses ravisseurs l'ont forcée à porter le niqab, un voile intégral couvrant le corps et le visage, ils l'ont battue quand elle a refusé de se convertir à l'islam.

Girgis affirme qu'elle a été libérée neuf jours plus tard lorsque le cheikhs sont devenus nerveux après que sa famille a organisé de grandes manifestations pour réclamer son retour. Les salafistes l'ont remis à la police, qui, craignant que son témoignage ne déclenche des affrontements religieux  a fait pression sur elle pour qu'elle témoigne qu'elle est volontairement allée voir ce cheikh pour se convertir à l'Islam.

"La seule chose inhabituelle (sur cette affaire), c'est que la jeune fille a été rendue», dit Nakhla. "Ce n'est que dans un cas à ma connaissance que la fille kidnappée à été autorisée d'appeler ses parents, dans tous les autres cas, on n'a plus jamais entendu parler d'aucune des jeunes filles."

Les ONG qui se consacrent aux droits de chrétiens disent que des enlèvements et des conversions forcées de jeunes filles coptes égyptiens durent depuis des décennies sous le nez des autorités locales. Mais la fréquence des enlèvements a augmenté de façon alarmante depuis le soulèvement de 2011 qui a renversé le dictateur Hosni Moubarak et a amené au pouvoir un gouvernement islamiste.

Plus de 500 jeunes filles chrétiennes ont été enlevés au cours des deux dernières années, selon l'Association des victimes d'enlèvement et de disparitions forcées (AVAFD), qui documente les disparitions. Un nombre croissant de cas concernent des filles âgées de 13 à 17 ans.

Le chef de l'AVAFD, Abram Louis,  affirme que les filles enlevées sont emmenées dans des maisons qui ne servent qu'a ça, où elles sont manipulées ou subissent des chantages pour se convertir à l'islam puis se marier de force à des hommes musulmans, souvent pour servir de seconde épouse.

«Si nous informons la police où la jeune fille kidnappée est maintenue, ils informent les salafistes, qui l’emmènent aussitôt dans une autre maison, puis nous en perdons la trace», Louis a déclaré, dans une  interview récente.

"L'Egypte a des lois en vigueur pour protéger les filles de moins de 18, mais les salafistes ne les acceptent pas,» dit Amal Abdel Hadi, directeur de la Fondation New Woman. "Pour eux, une jeune fille est seulement un mineur jusqu'à ce qu'elle ait ses premières règles."

Cependant, les dirigeants salafistes ont catégoriquement nié tout rôle dans l'enlèvement des filles chrétiennes ou du prosélytisme énergique. Ils affirment qu'à la mesure de leur connaissance, les filles sont converties à l'islam de leur plein gré, dans certains cas, après être tombée amoureuse d'un homme musulman.

Ishaak Ibrahim, une chercheuse sur les droits religieux à l'Initiative Égyptienne pour les Droits Personnels (EIPR), explique que les histoires d'amour interconfessionnelles et les conversions par amour sont des questions dangereusement provocatrices en Egypte. Les rumeurs d'un tel cas suffisent à déclencher des flambées de violence sectaire.

Il a dit que la plupart des enlèvements présumés impliquent les jeunes filles chrétiennes qui lui semblent s'être converties à l'islam pour échapper à de mauvaises relations avec leurs familles, ou après avoir eu des relations pré-maritales (tabou dans la culture égyptienne conservateur) avec les hommes musulmans.

«Les filles semblent avoir choisi de changer de religion", a déclaré Ibrahim à IPS. "Mais parce que la famille a honte, et parce que la police n'enquête pas pour trouver leur fille, la famille choisit le récit le plus simple, c'est-à-dire que la jeune fille a été kidnappée par des extrémistes musulmans."

Ces cas ne posent un problème lorsque la fille est mineure, dit-il,  la loi Égyptienne sur l'enfance criminalise le mariage de n'importe quelle fille de moins de 18 ans, même si c'est de sa propre volonté.

Mais Nakhla, qui représente les familles des 20  filles coptes disparues, dit qu'il ya des signes clairs que les jeunes filles ont été forcées a se convertir et a se marier.

Se référant à un cas récent, il demande s'il est logique qu'une fille chrétienne de 15 ans décide soudainement de se convertir à l'islam et de servir de deuxième femme, sans aucun droit, à un cheikh salafiste ,son aîné de plus de 40 ans. La jeune fille n'a jamais parlé ni écrit à ses parents depuis sa disparition - un comportement inhabituel dans un pays où les liens familiaux sont profonds.

"En Egypte, c'est un crime de se marier un mineur, et vous ne pouvez pas légalement changer de religion jusqu'à ce qu'a la majorité-après 18 ans ... Pourtant, le gouvernement refuse d'enquêter sur ces cas et d'arrêter les responsables», se plaint Nakhla.

Ibrahim affirme que tous les Egyptiens devraient avoir le droit de changer de religion, et ce, à tout moment.Il insiste aussi que les autorités ont aussi la responsabilité de veiller à ce que les femmes - en particulier les mineures - soient protégées contre la coercition et l'exploitation.

"La famille devrait être autorisé à rencontrer sa fille et obtenir une explication sur ce qu'elle veut de sa propre bouche et ce en présence du ministère public," dit-il.

Les Leaders salafistes ont rejeté toute intervention de l'État, et ont mis en garde contre les tentatives de la part des parents et des organisations de défense des droits de l'homme de rendre les filles à leurs familles.