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dimanche 10 mars 2013

Hessel , un hommage démesuré à un allié de terroristes

Mme Keller-Lind a publié un édito, que je vous invite à lire in extenso sur son blog, sur les honneurs rendus par la République en la personne du Président François Holland à Stéphane Hessel.
Je rajouterais que nul courage n'est necessaire pour diaboliser israël, il en faut par contre pour défiler avec un drapeau israélien ou une kippa dans des nombreux endroits en France...

Extrait:
La République avait déployé tout ce qu’elle a de plus solennel dans ce haut lieu qu’est la Cour des Invalides, avec la Garde Républicaine rendant les honneurs, cercueil drapé du drapeau tricolore, parterre de ministres anciens et actuels et, au podium le Chef de l’État, lui-même. Qui fit un long discours pour chanter les louanges du défunt dans un hommage national rare.

On entendit des phrases comme « Chaque fois qu’une liberté était bafouée, il était là. On le voyait, avec sa longue silhouette, impeccablement vêtu, et cette voix douce, chaude mais implacable. Un droit fondamental était floué, il protestait, signait, défilait si c’était nécessaire. Une oppression s’abattait sur un peuple, il manifestait ». Approbation, admiration, donc. Même si le Président de la République tempérait en ajoutant un petit bémol : « Il pouvait aussi, porté par une cause légitime comme celle du peuple palestinien, susciter, par ses propos, l’incompréhension de ses propres amis. J’en fus. La sincérité n’est pas toujours la vérité. Il le savait. Mais nul ne pouvait lui disputer le courage ».

En réalité les propos de Stéphane Hessel, puisque c’est de lui qu’il s’agit, ont suscité bien plus que de l’incompréhension. Il conviendrait mieux d’utiliser ici un terme que le personnage a galvaudé, celui d’indignation. Car ils avaient de quoi indigner ses propos, drapé qu’il était dans une légitimité usurpée de rédacteur de la Déclaration des Droits de l’Homme qu’il n’a jamais été,.

Propos tenus non pas tant pour défendre « la cause légitime...[du ] peuple palestinien » comme le dit le Chef de l’État, mais obsessionnellement, systématiquement, violemment et sans raison véritable contre Israël. Et il n’y a pas eu que ses propos, il y a eu ses nombreux actes aussi. Comme se commettre odieusement à Gaza avec des chefs du Hamas, organisation unanimement reconnue comme terroriste, lors d’un séjour organisé par le Quai d’Orsay, via le consulat français de Jérusalem, qui l’invita à plusieurs reprises pour donner des conférences dans les centres culturels français des Territoires palestiniens. Non pas pour parler paix, solutions possibles, ni même humanité – ce qui était censé être son fort - mais pour y vilipender l’État hébreu et contribuer ainsi à répandre la haine d’Israël et des Israéliens, contribuer à délégitimer et diaboliser cet État. Et donc à mettre de l’huile sur le feu dans les Territoires.

Ce qu’il fit aussi avec enthousiasme dans d’autres lieux, à Oran, par exemple, au Centre Culturel français ou à l’Université de Belgaïd. Évoquant sa visite à Gaza il faisait part de ce faux témoignage : « ayant vu les camps de réfugiés avec des milliers d’enfants, la façon dont ils sont bombardés m’apparaît comme un véritable crime contre l’humanité ». Et de conclure « le monde doit stopper l’État d’Israël ».
Et on sait aujourd’hui que cet ancien Résistant qui était censé savoir de quoi il parlait avait osé déclarer que l’occupation nazie n’était presque rien par rapport à la soi-disant occupation israélienne...

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