Rechercher dans ce blog

samedi 10 novembre 2012

Un régime génociadaire élu à l'ONU pour favoriser le respect des droits de l'homme

Ces 18 derniers mois nous ont donné de multiples preuves du marasme moral dans lequel se trouve l'ONU-aucune condamnation du régime fasciste de Bachar Al-Assad en Syrie.

Voici un autre exemple qui ternit encore plus , si c'est possible, la réputation de l'ONU qui pourrait être rébaptisé l'OTU : l'Organisation des Tyrans Unis.


Mais d'abord voici comment la France presente  l'ECOSOC :

Le Conseil économique et social, appelé communément ECOSOC est l’organe principal de coordination des activités économiques et sociales de l’ONU.

C’est l’un des six organes principaux de l’ONU (en vertu de l’article 7 de la Charte des Nations Unies) et est régi par les Chapitres IX et X de la Charte.

Les objectifs de l’ECOSOC sont les suivants : - promouvoir une élévation du niveau de vie, le plein emploi et le progrès économique et social - trouver des solutions aux problèmes économiques, sociaux et sanitaires internationaux - faciliter la coopération internationale dans les domaines de la culture et de l’éducation - favoriser le respect effectif des droits de l’homme et des libertés fondamentales

Parmi les organes de l'ECOSOC figurent la  Commission de la population et du développement, Commission du développement social, et la Commission de la condition de la femme


Un  Communiqué de l'ONU nous apprend que le Soudan est élu par l'Assemblée générale de l'ONU à l'ECOSOC avec 176 voix sur 193...

Le president du Soudan Omar el-Bachir est sous le coup d'un mandat d'arrêt international de la Cour Pénale Internationale pour les crimes suivants: génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre au Darfour:


Wikipedia :
Le 14 juillet 2008, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno Ocampo, demande aux juges de la CPI d'émettre un mandat d'arrêt à charge contre Omar el-Bechir parce qu'il aurait commis des crimes de génocide, des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre au Darfour.

Le procureur accuse el-Bachir d'être à l'origine d'une campagne systématique d'intimidation, de meurtres, de viols contre trois groupes ethniques du Darfour : les Fours, les Masalit et les Zaghawa.

Les campagne orchestrées par le gouvernement soudanais ont de plus forcé le déplacement de plus de 1,5 million de personnes. Cette accusation est pour certain le fruit d'un consensus international trouvé au conseil de sécurité qui démontre que même les chefs d'État ne sont plus à l'abri de poursuites pénales, alors que d'autres font valoir que la CPI ne prend pas en compte la situation politique locale.

La Chambre préliminaire, composée des juges Akua Kuenyehia du Ghana, Anita Ušacka de la Lettonie et Sylvia Steiner du Brésil décide le 4 mars 2009 que la preuve est suffisante pour émettre un mandat d'arrêt international à l'encontre d'Omar el-Béchir, accusé de crimes contre l'humanité et crimes de guerre.

Les juges de la CPI refusent cependant la preuve soumise par le bureau du procureur au sujet de l'accusation de génocide, malgré l'opinion dissidente du juge Ušacka qui conclut que la preuve est suffisante à ce stade des procédures.

Après la présentation de nouvelles preuves par la procureur, la juge Sylvia Steiner, la juge Sanji Mmasenono Monageng et le juge Cuno Tarfusser émettent le 12 juillet 2010 un nouveau mandat à l'encontre d'el-Béchir. Ce mandat inclut, en plus des accusations pour crimes de guerre et de crimes contre l'humanité, des accusations pour génocide contre les Fours, les Masalit et les Zaghawa. El-Béchir, en plus d'être le premier chef d'État en exercice recherché par la CPI, devient alors le premier accusé du crime de génocide devant la CPI.

Ainsi comme a dit Hillel Neuer directeur d'UN Watch : Jack l'Eventreur est nommé au comité de surveillance d'un foyer de femmes en detresse.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire