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mercredi 26 septembre 2012

UN Watch : pour être légitime, l'ONU doit appliquer ses propres normes


Témoignage devant  l'ONU
La légitimité du Conseil est en jeu.

Témoignage de UN Watch, à la 21ème Session du Conseil des droits de l'homme 
prononcé le 11 septembre 2012, par Mme Mascha Kosky-Sachs lors de la discussion du 2ème point de l'ordre du jour.




Je vous remercie, Madame la Présidente. 

Nous remercions Madame la Haute Commissaire pour son rapport. 

Et nous remercions le Secrétaire général pour l'éloge de la suspension par ce conseil de la Libye du colonel Kadhafi, qui a suivi la campagne menée par UN Watch, qui a duré un an et qui a été soutenue par 70 ONG des droits de l'homme. 

La suspension est intervenue après la défection des représentants de la Libye. 

À cet égard, nous nous félicitons de la défection du représentant d'un pays qui commet actuellement un massacre à grande échelle, il a tué environ 26 000 de ses propres citoyens. Et nous encourageons tous les autres qui se trouvent du côté du meurtrier de passer du côté des victimes. 

UN Watch réitère son appel à l'UNESCO pour qu'elle revienne sur l'élection de Novembre de ce pays à un comité des droits humains - une décision qui reste incompréhensible.

Le Secrétaire général a déclaré: « L'application des normes de ce Conseil engage les membres - et les candidats - à honorer leurs obligations. C'est essentiel pour la légitimité du Conseil. "


Laissez-nous appliquer cela à deux pays cités par la Haute Commissaire. 

Selon un rapport publié récemment par The Guardian, 800.000 Africains noirs vivent en esclavage en Mauritanie. 
Si le racisme est vraiment important pour ce Conseil, pourquoi tolère- t-il la Mauritanie comme membre? Pourquoi n'y a t-il pas de commissions d'enquête? 

Au Pakistan, Asya Bibi, une chrétienne, mère de cinq enfants, est assise dans le couloir de la mort pour le délit de blasphème. Une jeune fille handicapée, chrétienne de 14 ans, est poursuivie pour les mêmes faits. Si la persécution des minorités est un véritable souci de ce conseil, pourquoi le Pakistan est-il sur le point d'y obtenir un siège? 

Quarante ONG de défense des droits de l'homme et des parlementaires - de toutes les régions du monde - soutiennent la campagne de UN Watch pour le rejet de la candidature du Pakistan. 

Enfin, la Haute commissaire a omis de demander des comptes aux autres membres du conseil qui commettent à grande échelle, des violations des droits de l'homme, notamment la Chine, la Russie, Cuba et le pays candidat - le Venezuela. 

La légitimité du Conseil est en jeu. Je vous remercie, Madame la Présidente.

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