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vendredi 1 juin 2012

ONU : un allié des pires criminels rejoindra bientôt le Conseil des Droits de l'Homme

Nous avons tous pu constater que Hugo Chavez, le despote du Vénézuela, est un allié d'Ahmadinejab, de Bachar Al Assad et a été un fidèle compagnon jusqu'a la fin de Mouammar Kadhafi.

M. Hillel C. Neuer, directeur général  de l'ONG  UN Watch a publié cet article (que je vous invite à lire ici ) sur l'arrivée prochaine du Venezuela au Conseil des Droits de l'Homme dans le Miami Herald le 1/5/2012 (extraits)  :

GENÈVE - Un an après que le plus important organe des droits de l’homme de l'ONU eut enfin écarté le régime du colonel Kadhafi, l'organisation planifie discrètement d'y élire Hugo Chavez, mettant à l’épreuve l'engagement pris par l'administration Obama de tenir les tyrans à l’écart du Conseil des droits humains constitué de 47 pays.

Le Conseil a été créé en 2006 pour remplacer son prédécesseur après que le Secrétaire général de l'ONU à l’époque, Kofi Annan, eut reconnu qu'il était contaminé par un énorme «déficit de crédibilité», la «politisation», la «sélectivité» et un «professionnalisme en déclin», toutes choses qui «jettent une ombre sur la réputation du système des Nations unies dans son ensemble ».
Le forum remanié, avait déclaré l'ONU, élirait seuls les pays qui « maintiennent les normes les plus élevées dans la promotion et la protection des droits de l'homme ».
 Pourtant, six ans plus tard, des membres du nouveau Conseil amélioré incluent systématiquement des prédateurs des droits humains comme Cuba, la Chine et l'Arabie saoudite. Eux et leurs alliés jouissent d’impunité. Lorsque le procureur, le juge et le jury sont eux-mêmes des délinquants, la justice devient une plaisanterie.
Si Chavez est choisi par un vote de l'Assemblée générale attendu cet automne, l'ONU légitimera un autocrate en difficulté qui harcèle systématiquement des journalistes, des juges, des militants des droits humains et des leaders étudiants, un homme qui soutient les bouchers de la Syrie et de l'Iran, tout comme il a soutenu son «frère» Kadhafi jusqu’à la toute fin.
 Comme les échéances de mandat du Conseil exigent que la Chine, Cuba et la Russie se retirent l’an prochain, la candidature du Venezuela constitue une démarche stratégique du bloc autoritaire, destinée à mettre en échec la capacité de l'Occident d’adopter des mesures en faveur des victimes de Homs, de Téhéran et d’ailleurs.
Dans une entente secrète, le groupe latino-américain a concocté une liste de trois candidats pour combler trois sièges disponibles. Le résultat : des élections sans compétition, un exercice complètement dénué de sens.

Bien que les pays ne soient pas tenus de ratifier le choix des pays latino-américains, l'histoire montre que face à un nombre égal de candidats et de sièges ils entérineront ce choix comme lorsque la Libye de Kadhafi s’était portée candidate sur une liste africaine arrangée en 2010.
Dans la suite de l'article,  M. Neuer rapporte le cas suivant qui nous donne une idée du respect du droit et du degré de démocratie en cours actuellement au Vénézuela: 

En 2009, la juge María Lourdes Afiuni a eu le courage de libérer un prisonnier politique et adversaire de Chavez dont la détention avait été déclarée arbitraire par un panel d'experts de l'ONU.
Chavez a immédiatement jeté en prison la juge Afiuni, la qualifiant de « bandit » à la télévision nationale. Elle a souffert d'abus et de dommages à sa santé. Aujourd'hui, elle vit en résidence surveillée et on ne lui a permis que récemment d'être soignée dans un hôpital pour cancéreux.

Joignez votre voix pour empêcher cette mascarade en signant la pétition d'UN Watch  !

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