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mercredi 1 juin 2011

Selon un religieux, pour combattre la crise économique une seule solution dans le Coran : le Jihad

Abi-Ishaq al-Huwayni est un des prêcheurs vedette de la chaîne égyptienne Al-Nas TV, créée en 2006 par un riche Séoudien. Son idée pour redresser l'économie ? Relancer le djihad en vue de la capture d'esclaves et de saisies de biens (le fameux tribut). Représentant un poid non négligeable, les salafistes viennent de sceller un accord électoral avec les Frères Musulmans pour les prochaines élections...


Notez bien qu'il s'agit d'une télévision Égyptienne.
La junte militaire contrôle toutes les émissions radio ou télé en Egypte: des journalistes sont interrogés cette semaine sous l'accusation de diffamation des forces armées.Toutes les émissions en direct doivent avoir lieu dans les locaux de la télévision d'Etat.

Ce prêche est donc AUTORISÉ par la censure du pouvoir égyptien.



Traduit en français par poste de veille via Translating Jihad

"Nous sommes à l'ère du djihad. L'ère du djihad est arrivée, et le djihad dans le chemin d'allah est un plaisir. C'est un réel plaisir.

Les compagnons (du prophète) s’émulaient les uns les autres dans la poursuite du djihad. La pauvreté qui nous afflige n’est-elle pas due à notre abandon du djihad ? Par contre, si nous menions une, deux ou trois opérations de djihad chaque année, de nombreuses personnes à travers le monde deviendraient des musulmans. Et nous combattrions ceux qui rejettent cette da'wa (prosélytisme) ou voudraient nous barrer la route, nous les ferions prisonniers, nous confisquerions leurs biens, leurs enfants et leurs femmes – et tout cela représente de l’argent.

Le moudjahidine reviendrait du djihad les poches pleines. Il reviendrait avec trois ou quatre esclaves, trois ou quatre femmes, et trois ou quatre enfants. Multipliez chaque tête par 300 dirhams, ou 300 dinars, et vous avez un excellent profit. S’il allait en Occident et concluait une transaction commerciale, il ne ferait pas beaucoup d’argent. Chaque fois qu’il rencontre des difficultés financières, il pourrait vendre un prisonnier, et atténuer ses difficultés. Il le vendrait comme on vend des provisions à l’épicerie. "


Les livres de Al-Huwayni sont commercalisés (exemple 1 et 2) en France dans les milieux salafistes...dont les librairies ont pignon sur rue à Paris (rue Jean-Pierre Thimbaud).

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