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jeudi 13 janvier 2011

Hariri refuse de désavouer le Tribunal International sur le meurtre de son père, le Hezbollah fait tomber le gouvernement

L'Orient Le Jour

Le Hezbollah accuse Hariri de trahir le Liban :
"Les Libanais doivent choisir une fois pour toutes entre Beyrouth et Washington. Notre choix est le retour aux institutions. Nous avons demandé la tenue d'un Conseil des ministres afin de rester fidèles à notre slogan de liberté, souveraineté et indépendance. On voit clairement qui est effectivement attaché [Hezbollah] à la souveraineté du pays et qui ne l'est pas [Hariri]. "  Commentaire de Gebran Bassil un des ministres démissionnaires



Le secrétaire général du Parti syrien national social, Assaad Hardane, a affirmé pour sa part que: " le fait que le camp du 14 Mars ait accepté l'idée que les États-Unis puissent saboter les efforts syro-saoudiens suscite des interrogations de taille sur les alliances contractées par cette partie ». « Le plus dangereux est le fait que ce camp [Hariri] accepte de laisser le dernier mot aux États-Unis »"

Le spectre d'une guerre civile grandit , seul le Hezbollah bras armé de l'Iran dispose d'armes , l'armée libanaise n'est pas de taille à le combattre même si elle en a la volonté.

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